Quelle différence entre punchline et wording ?

Wording : des mots pour guider

Le wording est le terme anglais qui tend à détrôner le mot français « formulation », lequel pourtant veut bien dire ce qu’il veut dire. En marketing, « wording » apparaît plus précis car il se focalise parfois sur un seul mot.
J’en ai parlé ici
.
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Internaute ravi, internaute conquis !

giphy

3 règles pour conquérir votre cible

On ne va pas se mentir, sur Internet, l’internaute aime s’informer bien sûr, mais aussi et surtout passer un bon moment !

Le mot-clé est toujours #CONTENU.
Quant au professionnel, il rêve d’accrocher le visiteur, avec différents objectifs : Lire la suite « Internaute ravi, internaute conquis ! »

Correction post-rédaction : les 3V

La méthode des 3V

La post-rédaction recouvre toute la phase se situant après votre rédaction (print ou web).
Vous êtes satisfait, vous avez pondu un texte et n’avez qu’une hâte : le diffuser !
Mais avez-vous pensé à tout ?

La post-rédaction est une Lire la suite « Correction post-rédaction : les 3V »

Rédaction : le sens des mots

Le français est une langue merveilleuse. Mais attention à bien la maîtriser pour se faire comprendre. Pour cela, il n’y a pas de mystère, il s’agit, entre autres, de connaître la bonne définition du vocabulaire employé.
MEMEARNOLD

EXEMPLE
La Tribune publiait en juillet 2015 un article intitulé :
le digital n’épargnera personne !

(Les twittos surfeurs observeront d’ailleurs que la phrase utilisée dans la balise meta pour le SEO, contient, à la place, le terme « numérique ».)

Mais ici, c’est le verbe « épargner » qui questionne.

SIGNIFICATIONS Lire la suite « Rédaction : le sens des mots »

Peut-on s’amuser avec les titres ? (2)

Suite à mon précédent billet (1/2) sur la nature des titres et leur indéniable importance… je pose la question :

peut-on faire un jeu de mots dans un titre d’article web ?

Qui dit « jeu de mots » ne veut pas dire systématiquement fantaisie lexicale sur un ou deux mots de vocabulaire : cela peut aussi faire appel à Lire la suite « Peut-on s’amuser avec les titres ? (2) »

La titraille, ça se travaille (1)

Après les images, le titre est le point de lecture le plus important.

title

Une titraille comme sur des rails

La titraille forme en quelque sorte les panneaux indicateurs dans la construction d’un article.

On pense principalement au titre, mais le sous-titre, le chapeau, les intertitres, les légendes (ou titres) accompagnant un encadré ou bien tout ce qui est visuel (en dehors de l’attribut « titre » d’une image), sont tout aussi importants.

D’ailleurs, l’internaute regarde plus souvent en premier l’image ET sa légende si elle en a une, avant le titre. Lire la suite « La titraille, ça se travaille (1) »

Du Quartz pour 2016… pour voir la vie en rose ?

Quand Pantone© se déchaîne, cela donne une couleur de l’année… rose. Heureusement accompagnée d’un bleu « sérénité ». 

Lire plus de détails dans cet article (en anglais) de marketwatch.com

Caractéristiques techniques

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Social TV : petit état des lieux

La Social TV, ou la télévision sociale est le phénomène qui grandit dans une logique d’évolution de l’interactivité, portée par Internet via les réseaux sociaux depuis le début de leur apparition.

La social TV, éphémèrement sociale, se cherche encore

socialtvUne émission pilote en matière de Social TV en Belgique : MonStory,  la première du genre (dixit) à être présentée (animée) par un community manager et non plus par un animateur classique (ça se voit un peu que ce n’est pas son métier, mais bon).

En réalité, elle n’offre rien de transcendant, elle parle de technologies, et de temps en temps cite un tweet… Le format est assez classique avec un plateau, un public et des reportages.

Le Web, le « digital », est aussi au cœur de Lire la suite « Social TV : petit état des lieux »

3 éléments-clés pour pitcher avec succès

Je pitche, tu pitches, nous pitchons, vous pitchez…

Pitcher (définition) : pitch est un mot rigolo, simple puisque d’une seule syllabe et anglophone. Au lieu de dire « to pitch », il a été francisé – comme beaucoup d’autres termes – pour finalement se retrouver avec un verbe tout ce qu’il y a de plus régulier (en er).

Au départ to pitch a plusieurs significations Lire la suite « 3 éléments-clés pour pitcher avec succès »

Ère numérique : communication holistique obligatoire

Créer votre stratégie de communication débute par une démarche simple : celle de rassembler toute votre information, de poser les outils devant soi, d’observer et d’analyser sans rien omettre.

  • Holistique : caractère de ce qui est pris dans sa globalité.

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Couleur 2015 : l’année du Marsala

Marsala

La voilà ! Qui ça ? La couleur Marsala !

C’est donc la couleur Pantone© choisie pour représenter 2015.

Retour aux racines, à la terre, au confort, aux valeurs, au naturel, à la sécurité.

Caractéristiques techniques de la couleur Marsala

Teinte 18-1438
Graphisme print :

>>> R=88 + V=29 + B=34
>>> C=25 + M=77 + J=64 +  N=11
Webdesign :
>>> CSS = #581d22
Pantone© vous la présente ici.

Analyse et déclinaison de la couleur Marsala

D’emblée, elle symbolise Lire la suite « Couleur 2015 : l’année du Marsala »

Internet et la gestion du temps

Télévision via Internet : la nouvelle donne

1 Français sur 2 regarde des directs en ligne.
(
Source RTL du 2 octobre 14.)

Cette information est étonnante, je pensais que c’était plus répandu. Pour ma part, il y a plusieurs années que je n’ai plus de télévision, celle en forme de poste uniquement dédié à la transmission de programmes de chaînes… tout comme cela fait plus de quinze ans que je ne lis quasiment plus de journaux imprimés, plus du tout de quotidiens papier. Lire la suite « Internet et la gestion du temps »

Faut-il bannir les articles qui comportent des fautes ?

Humeur du jour…

Les fautes de grammaire me hérissent le poilAfin de parvenir à retrouver un peu de qualité dans toutes ces informations en ligne qui nous sont données à lire, je me demande s’il ne faudrait tout simplement pas éviter de partager les articles qui présentent des fautes.

Peu importe si je passe pour une radicale, alors que je suis simplement exigeante en matière de qualité, sur le plan de la forme. Ce qui, après tout, paraît normal professionnellement parlant.

Pourquoi ce billet d’humeur ? Lire la suite « Faut-il bannir les articles qui comportent des fautes ? »

Les dérives de la rédaction Web (3/3)

On apprenait en juin que la start-up Textmaster levait des fonds conséquents pour son développement : une plate-forme qui est donc supposée rentable. Et pour cause… à 6 cts le mot !

Ce troisième volet sur la rédaction Web aborde l’aspect de la course à la rentabilité (pas la même pour tous).
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La rédaction Web est-elle compatible avec la vitesse ? (2/3)

La rédaction est-elle compatible avec la vitesse ?Vous l’avez sûrement remarqué, c’est par dizaines que l’on voit passer des billets sur les mille et une façons d’écrire un article en une heure, mais aussi en 20 minutes et même en 10 minutes, voire en 5 minutes !
Mais que devient la qualité de réflexion quand celle-ci n’a plus de temps ni de recul ?

Exemples :
5 étapes pour écrire un article de blog en une heure top chrono.
Rédiger un texte propre et unique en 9 minutes.
Comment rédiger vos articles en 5 à 10 minutes.

Et la formule « top chrono » m’exaspère au plus haut point. Mais après quoi court-on, que diable ?
Le pire est dans ce billet « 4 idées d’articles à écrire en moins de dix minutes pour blogueurs pressés et overbookés« .

Au moins ici, la démarche est justifiée : cela s’adresse à des blogueurs pressés (dommage pour eux), voire overbookés.

Oui, aujourd’hui, la vitesse pressure l’activité de rédaction web. Oui, le summum de l’absurdité est tristement atteint. L’écriture, et encore plus si le texte se veut concis, demande du temps. Comment alors peut-on imaginer offrir de la qualité quand la notion d’immédiateté prévaut sur tout le reste ?

La vitesse : le mot magique qui stresse

La question est évidemment au cœur du problème : comment rédiger un bon article pour le Web ?…
« Bon » est ici un adjectif aléatoire, car tout dépend de la satisfaction du lecteur en fin de lecture. Un point c’est tout.

Cela me fait penser à ces artisans qui soulignent à qui mieux mieux la notion de rapidité, comme si c’était devenu une qualité « vous vous rendez compte, et en plus, je travaille vite !« . L’argument de vente qui me donne des boutons par excellence…

Que ce soit pour de la peinture, pour de la maçonnerie, pour changer des fenêtres, pour réparer je ne sais quoi : chaque fois, c’est la même rengaine ! Mais non, justement, je ne veux pas que vous alliez vite. Au contraire, cela me fait douter du résultat final.

Combien de fois voit-on un travail certes terminé « selon les délais du devis », mais qui s’avère salopé, bâclé ? (Sans parler de la qualité des produits utilisés…)

Un peintre en bâtiment, ou tout autre sous-traitant, qui me dit qu’il travaille vite, voire très vite, me fait peur et ne risque pas d’avoir mes faveurs. Le travail bien fait demande de s’appliquer et non pas de courir un marathon. Je sais que pour eux, le temps compte également : en effet, pourquoi répondre à cinq clients dans une journée quand on peut en faire dix ?… C’est le système économique dans lequel nous sommes imbriqués qui veut ça. Bien sûr qu’on le sait. Il n’empêche qu’on a le droit de revendiquer la qualité.

Une chose est évidente : la notion de qualité n’a pas forcément la même valeur pour tout le monde. Elle ne veut pas dire la même chose puisque d’un côté, les objectifs peuvent être différents, tout comme en face, les attentes peuvent être différentes.

La qualité d'un contenu est-elle compatible avec la vitesse ?La qualité d’un contenu est-elle compatible avec la vitesse ?

Là encore, qu’appelle-t-on un contenu de qualité :
– est-ce celui qui sera court et rempli de mots-clés basiques, mû par le désir et l’objectif unique d’être référencé (le référencement étant démoniaquement fluctuant) ?
– où bien est-ce un contenu utile, quelle que soit sa longueur (utile dans le sens d’apporter réellement de l’eau au moulin de la réflexion d’un sujet donné) ?
Vous allez me dire dans l’idéal, écrire pour le Web, c’est arriver à un équilibre entre les deux (sujet abordé dans contenu de qualité).

Rédiger à la hâte n’est pas forcément gage de qualité. L’approche n’est évidemment pas la même, l’objectif non plus, semble-t-il. Je parle notamment d’un billet de blog. Car bien évidemment, une annonce pour répondre à une crise par exemple ne pourra pas s’assurer du moindre recul ; mais dans ce cas, le vocable employé est bien souvent préparé en amont, en prévision d’aléas.

À l’inverse, ce n’est pas parce qu’on a mis du temps à rédiger un texte, qu’il soit court ou long d’ailleurs, qu’il sera forcément un article de qualité. Tout est relatif, comme dirait notre ami Einstein.

Toutefois, prendre le temps de réfléchir à ce que l’on transmet et à bien le rédiger (même pour le Web), est une forme de respect aussi pour le lecteur-internaute. Car, ne l’oublions pas, c’est d’abord pour lui que l’on écrit !

Alors vouloir se dépêcher à tout prix de publier un billet en moins de temps qu’il ne faut à un oiseau pour gober une mouche, me paraît contradictoire : est-ce alors que l’on est si pressé pour vouloir se débarrasser de cette tâche au plus vite, comme si c’était une corvée ? Serait-ce qu’elle nous passionne si peu ?

Devoir bâcler quand il s’agit d’un scoop avec une deadline, de l’actu toute chaude, cela peut encore se comprendre (« bâcler mais le mieux possible » étant la célèbre expression de Frédéric Pottecher, peut-être encore enseignée dans les écoles de journalisme). Mais pour un article ou un billet de blog, même professionnel, même soumis au temps, la vitesse est un tueur à gage, qui risque justement de ne plus pousser l’internaute à l’engagement.

Mon sous-titre met en parallèle qualité et vitesse. Le temps n’étant pas pris pour réfléchir en profondeur au sujet abordé et le développer correctement, la question peut effectivement se poser sur la qualité finale du message que l’on veut partager. On risque alors de se retrouver avec peu de matière, qui plus est toujours la même ! La pensée s’appauvrirait-elle ? C’est plutôt que pieds et points liés à la mesure imposée de rapidité, on n’a plus le temps de penser…

Un contenu écrit en dix minutes manque par définition de recul. Du coup, la forme et le fond en font souvent les frais. Alors qu’une information peut avoir de la valeur sur le fond, elle est publiée tellement vite qu’on ne s’embarrasse pas toujours de servir son réel intérêt. Elle va être exploitée en termes de temps « je suis le premier à vous le dire« , ou bien « voyez je produis du contenu, je publie tous les jours, j’existe ! ».

Bravo pour le record, mais personnellement, j’ai rarement vu un billet écrit et posté à la va-vite totalement exempt de fautes – alors que l’absence d’erreurs fait aussi partie de la qualité d’une rédaction. Par conséquent, n’est-ce pas se ficher un peu de la tête du lecteur-internaute ?

Vitesse de rédaction et rentabilité : un leurre

La société est tombée dans une spirale de précipitation permanente où la notion de productivité, de quantité (ici particulièrement en termes de contenu) paraît avoir tout détrôné. Tout étant instantané, on demande également d’adapter sa vitesse de rédaction.

Alors que d’une part et comme on le sait, la quantité n’est pas toujours forcément un gage de qualité, et que d’autre part le traitement d’un sujet en profondeur ne peut se faire que si l’on a n’a pas de train à prendre.

Rédiger « pardessus la jambe » selon l’expression, permet peut-être de buzzer temporairement sur un texte court que l’on aura truffé de techniques SEO, mais ne risque guère de rester dans les annales.
Autrement dit, vitesse et rédaction web ne sont pas compatibles, surtout si l’objectif est la qualité.

Plus encore, on continue de croire que vitesse est synonyme de rentabilité. Cela me rappelle une certaine fable de la Fontaine avec un lièvre et une tortue…

PS : en général, 1 heure est une bonne moyenne. J’ai mis environ 2 heures, en termes de mobilisation totale pour écrire cet article, le temps de choisir ce que je voulais dire sur le sujet par une petite réflexion (lecture comprise des infos mises en lien), de le laisser mariner, de revenir dessus, de couper des longueurs, de réécrire, de relire et corriger, de trouver des images libres de droit, etc.

À titre d’exemple, pour les plus longs billets de mon blog sur le storytelling, je peux mettre entre 1 heure et 4 heures. Alors 9 minutes chrono…

ET VOUS, QUELLE EST EN MOYENNE VOTRE « VITESSE » DE RÉDACTION ?

 

Rédaction Web : savoir écrire, au vrai sens du terme (1/3)

Dans « rédaction Web », il y a WEB, mais il y a aussi et d’abord RÉDACTION…

content seoQuand on parle de rédaction Web, on pense aussitôt et systématiquement à l’adaptation des mots, rebaptisés « mots-clés », traités comme de véritables vaches sacrées, pour plaire au référencement. Car ce qui compte, semble-t-il n’est hélas plus ce que l’on dit mais comment on le dit.

Le concept calculateur de SEO s’est installé au détriment de la belle langue dont l’écriture représentait de la rédaction, enfin, au premier sens du terme…

Rédaction : action de rédiger

Dans « rédaction », il y a d’abord le fait de rédiger, de choisir les mots justes pour créer une phrase. C’est d’ailleurs la définition originelle de ce mot : action de rédiger. Le verbe « rédiger » étant au départ défini par « écrire, formuler ».

Cela peut être une pensée, un message publicitaire, un cours, une démonstration, une histoire humoristique, une annonce, une réponse, un compte rendu, un reportage, un pamphlet, une critique, bref, il existe moult natures de texte et encore plus de styles d’écriture.

Néanmoins, et pour en revenir à ce qui nous intéresse, le but de toute rédaction est donc de rédiger un texte formé de phrases qui ont du sens, à la fois en elles-mêmes et dans le contexte général du texte, du message.

Mais pas seulement. Il est tout aussi important – et respectueux pour le lecteur – de créer des phrases offrant une certaine élégance, c’est-à-dire équilibrées et surtout bien écrites, sans erreurs d’ordre syntaxique, orthographique, grammatical ni même d’ordre typographique… Sans parler du style.

Car si le but premier est de se faire comprendre, il n’en reste pas moins qu’un texte dont le flux coule harmonieusement, comme une rivière, laisse un goût bien plus agréable au lecteur. Au risque de me répéter, il est évident qu’on ne pense pas assez au confort de lecture !

Or, outre une mise en page aérée, le style et le respect des règles de la langue dans laquelle on rédige, y contribuent !

Voir mon billet précédent au sujet des fautes.

Qualité d’un contenu : attention aux fautes !

UnknownJe voudrais donner mon avis sur un billet que je ne peux décemment pas laisser passer tant celui-ci m’a contrariée. Je veux parler de la qualité rédactionnelle, la vraie, pas celle focalisée sur les mots-clés en vue d’un référencement et autre trafic juteux.

 

Revenons aux fondamentaux

Un contenu de qualité, on ne le répètera jamais assez, passe par trois éléments : la valeur du propos (ce que l’on dit), la forme de l’écriture (comment on le dit), et enfin le respect des règles (grammaire, syntaxe, orthographe, typographie).

Ce sont les trois axes principaux : Lire la suite « Qualité d’un contenu : attention aux fautes ! »