Unbubble : un moteur de recherche qui se cherche

Le moteur de recherche Unbubble (qui veut dire « déboucher »), est très peu connu des internautes. Pourtant, il a vu le jour il y a déjà quatre ans, en 2014.

Il s’affiche comme un moteur de recherche alternatif européen : « Moteur de recherche neutre et sécurisé de l’Europe » annonce son titre. Lire la suite « Unbubble : un moteur de recherche qui se cherche »

Assurer en numérique n’est pas une question d’âge !

Ce week-end, une petite phrase m’a fait tiquer. Celle d’un ministre venu vendre sa com en passant chez un retraité de 80 ans, lequel s’est mis à l’ordinateur, du moins à Internet ainsi qu’à des tâches dématérialisées et à qui le politique (chargé du Numérique apparemment) envoie un Lire la suite « Assurer en numérique n’est pas une question d’âge ! »

Qui est sur (le réseau social) Ello ?

Résultat de recherche d'images pour "ELLO"Allo Ello ?

Le réseau social Ello continue d’avoir pour principe de ne pas marketer ses membres. Et donc de ne pas polluer ces derniers avec des publicités.

À l’origine, le but était de contenter tous ceux qui ne voulaient pas laisser leurs données leur échapper à des fins commerciales. Avec comme accroche imparable « vous n’êtes pas un produit !« , la démarche était d’être plus respectueux des utilisateurs.

Mais a-t-il vraiment réussi à séduire ? Lire la suite « Qui est sur (le réseau social) Ello ? »

Quid du référencement sur Qwant ?

Qwant-logo3Ce matin, je tombe sur ce billet :
QWANT, la start-up qui veut contrer Google !!

Il se trouve justement que ce week-end, j’ai enfin installé le moteur de recherche français Qwant (via Firefox). Je l’avais déjà testé à ses débuts, en 2013, mais sans conviction.Heureusement, avec le temps, ses fonctionnalités et son ergonomie ont évolué.

La différence avec le moteur Google est claire :
des Lire la suite « Quid du référencement sur Qwant ? »

Où sont vos boutons de partage ?

Je ne sais pas pour vous, mais en 2016, je suis encore à chercher des boutons de partage en haut, en bas ou sur le côté d’un article, bref quelque part sur la page que l’on souhaite… partager.

boutonsresauxVous pensez que je délire ? Pas du tout : encore aujourd’hui, certains sites (même importants) n’affichent toujours pas de boutons de partage sur leur blog ou dans leurs Actus. 

Le cas des boutons cachés :
Début janvier, je tombe sur
cette info sur le site de BPI France à propos de start-up. Souhaitant la tweeter, j’ai repéré l’icône « partager » (en gris en haut de l’article), par laquelle passer pour ouvrir les boutons (au moins, il a une fonction). C’est une pratique courante maintenant. Seulement elle signifie pour le visiteur deux clics au lieu d’un…
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Social TV : petit état des lieux

La Social TV, ou la télévision sociale est le phénomène qui grandit dans une logique d’évolution de l’interactivité, portée par Internet via les réseaux sociaux depuis le début de leur apparition.

La social TV, éphémèrement sociale, se cherche encore

socialtvUne émission pilote en matière de Social TV en Belgique : MonStory,  la première du genre (dixit) à être présentée (animée) par un community manager et non plus par un animateur classique (ça se voit un peu que ce n’est pas son métier, mais bon).

En réalité, elle n’offre rien de transcendant, elle parle de technologies, et de temps en temps cite un tweet… Le format est assez classique avec un plateau, un public et des reportages.

Le Web, le « digital », est aussi au cœur de Lire la suite « Social TV : petit état des lieux »

Twitter : quel oiseau êtes-vous ? (1/2)

20 profils d’oiseaux… pour découvrir à quelle famille vous pensez appartenir en tant que Twitto !

Twitter connaît quelques turbulences parfois. Pourtant, jusqu’ici, l’oiseau avait plutôt bien fait son nid. Et depuis 2006, toutes formes d’espèces (de Twittos) étaient venues coloniser cette branche du réseau mondial. On disait ce réseau social plutôt réservé aux Lire la suite « Twitter : quel oiseau êtes-vous ? (1/2) »

De l’utilité d’un contenu de qualité

Début mai, Abondance postait un billet avec cette question :
une pénalité massive appliquée contre le contenu de faible qualité ?

Ne nous emballons pas et surtout, ne voyons pas Google comme un grand méchant loup proviseur distribuant des bons points ou mettant au coin. Rumeur ou pas, de toute façon, la question importe peu si l’on a toujours adopté la démarche de base qui est d’offrir du contenu fourni et (si possible) de qualité. Lire la suite « De l’utilité d’un contenu de qualité »

Orthographe du mot « start-up »

Start-up : depuis que ce terme circule – particulièrement concernant une activité en lien avec une technologie ou un service via Internet – on le voit écrit à toutes les sauces !

Face à mon propre doute, la curiosité m’a poussée à enquêter pour en avoir le cœur « Net » une fois pour toute. Lire la suite « Orthographe du mot « start-up » »

À la recherche du sens perdu

Humeur du jour…

Ce matin, on apprend qu’un particulier – en l’occurrence un étudiant à l’époque – a eu l’idée de réserver un nom de domaine : « univ-rennes » avec l’extension .fr. Les universités rennaises fusionnant il y a peu, ont voulu choisir ce domaine pour leur visibilité en ligne. La négociation avec le jeune homme n’ayant pas abouti, l’Afnic, après hésitation, a dû trancher.

Cette anecdote me laisse perplexe. Au-delà de ce fait, touchant directement Internet et sur le fond duquel je reviendrai en seconde partie, je voudrais d’abord m’attarder sur la forme de son traitement par des journalistes et/ou webrédacteurs qui ont relayé l’information… Lire la suite « À la recherche du sens perdu »

Internet et la gestion du temps

Télévision via Internet : la nouvelle donne

1 Français sur 2 regarde des directs en ligne.
(
Source RTL du 2 octobre 14.)

Cette information est étonnante, je pensais que c’était plus répandu. Pour ma part, il y a plusieurs années que je n’ai plus de télévision, celle en forme de poste uniquement dédié à la transmission de programmes de chaînes… tout comme cela fait plus de quinze ans que je ne lis quasiment plus de journaux imprimés, plus du tout de quotidiens papier. Lire la suite « Internet et la gestion du temps »

Internet : comment faisait-on avant ?

Une vie passe très vite, mais lorsqu’en plus, vous tombez sur une période d’accélération et d’explosion des TIC, cela peut donner le vertige, surtout quand on jette un coup d’œil dans le rétroviseur… La question se pose alors : comment faisait-on sans Internet ?

La recherche d’information

Bibliothèque du Centre Beaubourg, qu’il faut imaginer sans ordinateurs, sauf ceux réservés au personnel : Lire la suite « Internet : comment faisait-on avant ? »

Twitter : trop bien pour une société du moindre effort ?

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Chantera ? Chantera plus ?

En ce début du mois de mai 2014 où les oiseaux chantent à tue-tête, certains déchantent

Twitter peut avoir peur, son action plonge et avec ses fidèles followers du début, ce n’est plus vraiment le bonheur.

Fin mars, le Blog du Modérateur posait une question intéressante : pourquoi quitter Twitter ? Si la question se posait, pourquoi se poserait-elle ? Eh bien parce que justement – et c’est le buzz du moment – les équipes de Twitter réfléchissent, particulièrement depuis Lire la suite « Twitter : trop bien pour une société du moindre effort ? »

S’il te plaît Google+, dessine-moi un mouton…

sheep-161630_640Mon expérience de Google+

Même si ça m’a pris du temps, j’ai enfin plongé dans la jungle googlisante mega plus plus. Comme je m’étais bien énervée sur la façon dont fonctionnait Facebook, réseau que je n’ai jamais supporté, je n’ai pas été dépaysée dans la mesure où c’est à peu près le même procédé. Ayant repéré la page de mon business en ligne sur G+ (j’avais une adresse gmail), je me suis décidée à gérer mon image professionnelle.

Évidemment, j’ai découvert que pour ce faire, il fallait d’abord posséder un profil perso. Je dois avouer avoir un peu hésité au moment de choisir une autre adresse gmail dédiée. Parce que, monopole oblige, ce réseau pousse à la fois à la consom’ et à la centralisation. Mais bon.

Ce faisant, j’ai donc ouvert l’année dernière mon profil perso Google+ où je me suis présentée.
Mais dans mon esprit, ce n’était pas pour le boulot, car un profil personnel reste quelque chose de souple, de libre. Je tenais à bien faire la différence avec une page pro créée pour mon activité professionnelle et actualisée de posts ad hoc.

Puis comme j’ai déménagé cet été, c’est seulement à la rentrée que j’ai trouvé le temps de gérer cette page « Entreprise ». J’ai suivi la procédure, et, bonne surprise, cela s’est très bien passé, et même plutôt vite. Google m’a envoyé en quelques jours un courrier avec mon code. Mon entreprise a été reconnue, acceptée et validée. C’était à l’automne 2013…
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Le flat design ne doit pas faire oublier le contenu

plat_icon_theme_by_mallendeo-d6iwfn1On a beaucoup parlé de site responsive en 2013. C’est bien et c’est toujours d’actualité. Mais cette notion a vite été rattrapée par le flat design.

Moi-même, j’ai cédé à la tentation, avec un nouvel outil très sympa, découvert ce week-end.

En moins d’une heure, voici le résultat de mon test, avec un contenu évidemment non dupliqué depuis mes autres supports.

Le flat design, effectivement, c’est chouette, puisque sur une seule page, vous pouvez montrer ce que vous voulez : terminées les arborescences alambiquées qui pouvaient décourager quelques internautes au passage.

Place à un défilement vertical, avec un menu en haut ou sur les côtés (menu fixe bien entendu) ou bien pas de menu du tout. Chaque « rubrique » peut avoir son bandeau attitré, mais aucune obligation.

Cette tendance au design plat, c’est-à-dire surtout minimaliste, est principalement intéressante pour une start-up en préparation, pour une biographie, une histoire, un profil, pour la création d’un événementiel ou pour la mise en avant d’un seul produit ou service. C’est une solution simple, d’aspect léger.

Le contenu reste le plus important

Néanmoins, et c’est là où il s’agit de faire attention, ce n’est pas parce que l’approche est différente et plus souple, que le contenu ne doit pas en être moins bien pensé stratégiquement.

Au contraire : plus le design est minimaliste, plus le contenu se voit, plus le texte ressort !

Le visuel importe, on le sait. Et tous ces charmants pictogrammes ludiques, parfois accompagnés d’une phrase ou d’un texte, sont attachants.

Mais justement, au niveau de l’impact, le contenu rédactionnel – ce que l’on dit et la façon dont on le dit – reste primordial et compte autant que le contenu visuel : choix des couleurs, charte graphique, taille, emplacement…

Le choix des rubriques et leur ordre de défilement également (ici aussi on peut perdre des internautes en route, avant qu’ils n’arrivent tout en bas).

Un site aura beau être sous forme de flat design, s’il est vide de sens, d’intérêt, incohérent dans son contenu, voire plein de fautes, le résultat vous desservira autant que pour un site d’approche plus classique.

Quand on choisit de se montrer sur Internet en mode flat design, on devrait redoubler de prudence, tant le visuel a de l’importance. Les défauts risquent en effet de bien plus ressortir. L’impression de l’internaute est immédiate ! Tout est plus « gros », plus direct aux yeux, puisque par définition, il y a moins d’éléments.

Par conséquent, dès la première seconde, l’effet psychologique induit est encore plus fort. Vous devez donc, dans l’intérêt de votre image, redoubler de soin.

Attention notamment à l’harmonie des couleurs entre elles ; à la couleur des titres aussi et à leur contraste (particulièrement illisible sur une image de fond bariolée). Etc.

Quant au texte, s’il est lui aussi minimaliste, soignez vos mots !
Pas de doute, si l’aspect d’un site en flat design est tout de suite plus attractif, il ne doit en aucun cas faire oublier le CONTENU.

Je ne connaissais pas strikingly.com et je dois dire avoir découvert une plate-forme tout à fait sympathique et techniquement très simple d’utilisation, intuitive et sans avoir à passer par une démo. (N. B. : je suis restée à la version de base, gratuite.)

Mais si je me suis bien amusée, cela ne m’a pas empêchée de passer un peu de temps en amont à choisir les mots exacts que je voulais y mettre… provisoirement.

Comme vous l’avez compris : le flat design ne doit pas faire oublier le contenu.

 

Numérique ou digital ? Une ambiguïté bien française

file0002120440786Petit rappel de base

DIGITAL en français vient de digitus (doigt). Il s’agit de tout ce qui requiert l’utilisation des doigts. Par extension, cela inclut tous les supports aux contenus dits virtuels auxquels on peut accéder en usant de ses mains : que ce soit par un clavier ou par un écran tactile.

  • À noter qu’en anglais, digital relève des numéros puisque « digit » veut dire chiffre

Là où cela peut prêter à sourire, c’est qu’écrire à la plume, pardon, au stylo – oui, vous savez sur un papier en bois d’arbre… – demande aussi l’utilisation de la main, les doigts bien rassemblés autour de l’outil. Donc logiquement, on peut penser qu’ici, l’approche est tout aussi digitale…

NUMÉRIQUE vient de numerus (nombre) et sous-entend une numérotation.

Quand on dit « numérique », on pense souvent à « en ligne » on pense aussi à électronique, symbolisé par le « e » (voir plus bas).

Digital = numérique (et inversement)

Notez-le une fois pour toute : l’adjectif anglais digital se traduit en français par « numérique ». Les deux termes sont donc SYNONYMES !

Comme le préconise la règle avancée par l’Académie française, le terme francophone à employer est donc bien numérique.

Le problème est que la réalité est tout autre : notamment parce que les termes anglo-saxons envahissent aisément la sphère lexicale dans des domaines aussi divers que la communication, le marketing, l’innovation et bien sûr les technologies : « raconter une histoire pour des supports numériques » est évidemment plus long que de dire digital storytelling

D’autre part, avant 1968, le terme français digital(e) ne se référait pas aux nombres, mais aux doigts ; de plus, il n’a toujours rien à voir avec son faux-ami anglo-saxon !
Le terme anglais digital, quant à lui, s’applique à l’informatique depuis 1945.
Encore un quiproquo qui tend à nourrir la confusion ! (Voir plus bas.)
En savoir plus.

En français, beaucoup de mots possèdent plusieurs définitions. L’idéal serait de les connaître toutes…

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Utilisation

Bref, le terme « digital » est utilisé de plus en plus à toutes les sauces.
Mais en matière informatique, « numérique » convient en français. Il est d’ailleurs utilisé pour des objets concrets, comme par exemple un appareil photo, auquel on attribue le qualificatif « numérique » : boîtier numérique, caméra numérique (les Anglais disent digital camera donc), tableau numérique, tablette numérique (ou tactile).

On prononce parfois uniquement l’adjectif, qui devient alors tout à fait librement un nom commun : « Passe-moi ton numérique » !
(Notons, en passant, que l’on se met à dire également « le digital » comme nom donné au champ qu’il recouvre.)

L’adjectif « numérique » s’emploie également pour d’autres aspects :

  • cantine numérique, école numérique, bibliothèque numérique, comme par exemple la BSN (espaces, lieux scientifique ou culturel) ; on parle également de « territoire numérique ».
  • salon du numérique, assises du numérique, transition numérique (événement, période) ;
  • journal numérique (que l’on peut appeler aussi journal électronique…), d’ailleurs on parle aussi souvent de « document électronique ».

Personnellement, j’aime assez utiliser l’adjectif « électronique » car au moins, il veut dire la même chose en anglais et en français. On voit tout de suite de quoi on parle. Il permet de mettre tout le monde d’accord dans cette ambiguïté purement francophone.

Électronique : le premier terme apparu, avec le e de electronic collé devant, fut sans nul doute le e-mail. On voit souvent passer des e-book, sans parler de e-commerce, de e-boutique, de e-marketing, de e-learning. On a « franglisé » peu à peu, en raccourcissant les termes afin de rester au plus proche de ce qui se dit dans le monde (donc en anglais).
Et puis le « e » devant un terme est vraiment un symbole international que tout le monde identifie tout de suite comme relatif à ce qui est virtuel, c’est-à-dire en ligne. Aujourd’hui, le trait d’union tend à disparaître et c’est de plus en plus souvent que l’on peut lire : ebook, email, epub, etc.

Le français entretien la confusion

Exemple : dans son titre de référencement nancy numérique se définit comme un « cluster de l’économie digitale« .

Alors que la cantine numérique de Toulouse, « La Mêlée », se définit comme « association fédératrice des acteurs de l’économie numérique

Il existe ainsi des centaines d’exemples. Tantôt certains acteurs utilisent l’adjectif « digital(e) » quand d’autres utilisent « numérique ». En France, on a tendance à utiliser tour à tour l’un ou l’autre de ces termes pour dire la même chose, puisque ce sont des synonymes.

Et quand on hésite ? Libération précise les deux dans un titre !!

La confusion est constamment entretenue entre ces deux termes, d’autant plus qu’un troisième « sens » intervient pour parler de cette notion de manière plus générale…

Digital au sens large

En effet, le terme digital est aujourd’hui beaucoup plus souvent employé au sens large pour parler de tout ce qui suppose se rapporter aux technologies numériques (aux supports, aux réseaux), mais aussi aux services et autres notions professionnelles relatives à une utilisation de la sphère numérique.

Cela vient essentiellement du fait que le jargon utilisé dans certaines disciplines, garde les termes anglais. Le vocabulaire anglo-saxon s’installe et s’étend dans tous les pays de fait.

Ainsi : digital content (pour contenu numérique), digital 2.0, digital storytelling, digital media, digital branding, digital native, etc. Mais au lieu de traduire par exemple digital marketing en marketing numérique, les professionnels ont pris l’habitude de dire « marketing digital ».

« Digital » devient une norme. Et du coup, on se met à franciser : communication digitale, foyer digital… Ce qui est risqué et faux au niveau du sens (si l’on s’en tient aux définitions de base). Par exemple, il est plus logique de dire technologies numériques que technologies digitales.

De même, « empreinte digitale » (empreinte des doigts…) n’a rien à voir avec la formule « empreinte numérique » qui n’a pas vraiment de sens.

Pourtant, il faut se rendre à l’évidence que « contenu numérique » est un peu malheureux à l’oreille avec cette double syllabe « nu ».

Du coup, comme « contenu digital » n’est pas juste, on a tendance à garder la version anglaise digital content (qui elle, est juste). Vous suivez ?

Pour les francophones, « numérique » est logiquement la réponse au titre de ce billet !
Alors, digital ou numérique ? Les deux mon Général, à condition de savoir les utiliser correctement, dans le bon contexte.
Si les Français étaient bilingues anglais (rêvons un peu), l’ambiguïté serait plus facile à lever car ils pourraient mieux comprendre la différence linguistique.


Une chose est sûre : en France, on aime bien se compliquer la vie. De quoi en perdre son latin !
Surtout quand on se pose d’autres questions pertinentes comme FrenchWeb l’a fait dernièrement avec cet article « Où est le digital dans la transformation digitale ?« .


Et « Tactile » ?

Un support tactile est un support qui réagit quand on le touche :  toute chose vivante, par définition, est tactile. Mais sur le plan technologique, l’informatique propose depuis pas mal d’années maintenant des écrans tactiles : un écran qui peut prendre différentes formes (tablette, smartphone, montre, borne, tv, plateau table…) et qui réagit lorsqu’on le touche. Créant une interactivité, sans fil, sans clavier.

GOODY

Partage d’articles et boutons de réseaux sociaux

PARTAGECeci est un billet d’humeur concernant le partage d’information, plus précisément ce dont on parle peu : la gestion des boutons de partage. Partager l’information est le minimum d’une action de communication. Je lis beaucoup, je tweete pas mal et j’aime être réactive. Mais lorsque je souhaite partager un article, c’est alors que la quête du Graal commence ! La quête du Graal ? Tout simplement la recherche des boutons de partage…   Lire la suite « Partage d’articles et boutons de réseaux sociaux »

Rédaction Web : la facilité du content spinning

matrioshkaOn parle assez peu du terme spinning. Pourtant, ce qu’il cache se produit, hélas, depuis fort longtemps. Je veux parler du content spinning ou « essorage de contenu ».
En termes de production de contenu, c’est le fait de décliner un texte (un article, un billet), en le reprenant sous plusieurs formes stylistiques. Une pratique dont le seul leitmotiv est de séduire les moteurs de recherche…

De la rédaction robotisée en quête de référencement.

 

Pas d’éthique pour le black hat

imagesAu moyen de paraphrases, on change les termes pour créer différentes versions autour de la même information ou du même sujet. Cela se fait bien sûr automatiquement ou semi-automatiquement grâce à des logiciels qui vous délivrent de toute réflexion, tout en vous faisant gagner un temps non négligeable. Ce n’est pas un duplicata total, mais cela y ressemble. Simplement, on joue sur les mots.
En savoir plus.

Voici deux articles très intéressants à ce sujet :
Le Web à l’essorage
Google et le content spanning

Pour ma part, je ne suis pas pour cette façon de faire  – même si certains ont tendance à la rendre « propre » pour être adoubés par le white hat cette fois. Certains « rédacteurs » apparaissent même tout à fait décomplexés avec cette méthode, donnant des tuyaux à tout-va.

Cela me dérange, pas seulement parce que c’est à la fois déloyal et proscrit par Google, mais aussi parce que le style devient alors souvent n’importe quoi. Le texte est comme robotisé, sans âme. Car il en va également de la richesse du contenu, de sa pertinence, non pas en termes de SEO, mais de réflexion, d’interrogation, de forme (quid de la qualité de lecture ?), de réelle information, de qualité de débat, de partage, de transmission. Bref de hauteur de vue.

Nous sommes d’accord que la plupart des internautes lisent en diagonale. Mais pourquoi, au nom d’un enjeu de visibilité, leur présenter un style médiocre dû à des logiciels qui ne font pas dans la finesse ? Je suis persuadée que l’on peut allier les deux : informer et respecter le lecteur en lui offrant un style de qualité.

Cette pratique de content spinning va évidemment plus vite que de créer « à la main », de rédiger différemment en cherchant soi-même les synonymes. Place aux logiciels. Mais c’est alors uniquement l’info qui prime, même si c’est mal écrit. On nivelle tout, on s’éloigne de toute personnalité. Vous me direz que le style passe au second plan lorsqu’il s’agit de délivrer de l’actualité brute où le temps compte davantage. Certes.

Toutefois, engorger le flux et nourrir inutilement l’infobésité – source de surchauffe des data centers –, en créant moult versions, tout cela pour arriver le premier… C’est dommage et un peu facile.

Un exemple de doublon inutile

Lu sur le figaro.fr… :
Premier article mis en ligne le 2 octobre :
Une rue des tontons flingueurs à Nantes
Second article mis en ligne le 4 octobre :
Les tontons flingueurs font du barouf à Nantes

En plus d’avoir exactement le même sujet décliné, quasiment les mêmes mots-clés et un ou deux liens identiques (et des photos en NB issues du même film évidemment) – sans parler des coquilles –, ce doublon d’info n’a eu que très peu d’effet, l’information ayant été reprise seulement localement par Presse Océan et Ouest-France.

et exemple n’apparaît peut-être pas flagrant, mais pourquoi le même sujet à deux jours d’intervalle, alors qu’il aurait suffit d’actualiser le premier pour ajouter un lien ? (Question naïve bien entendu). Ces journalistes n’ont-ils rien d’autre à se mettre sous la dent en matière de sujets pour leur rubrique Culture ?  Si l’info en elle-même est sympathique, le sujet pouvait amener à trouver des angles largement plus éloignés. Ou alors, ils ne se sont pas concertés…

Souvent indétectable

Le problème est que cette technique passe souvent inaperçue. Les lecteurs ne sont pas (plus) habitués à faire la différence. Il faut avoir beaucoup lu pour « sentir » la prose mécanique, c’est normal. Si un duplicata (appelons un chat un chat), se retrouve en pole position sur les moteurs de recherche, il affichera un style de moindre qualité que son original, écrit au tout départ.

Là encore, dommage, ne serait-ce que par respect à la fois pour la richesse de la langue et pour le lecteur (voir plus loin). Et ne parlons pas des abondantes coquilles qui viennent « enjoliver » ledit texte, qu’il soit écrit par un humain ou réécrit par un robot d’ailleurs…

Info jetable et info de qualité

Alors évidemment, vous pensez que ce n’est pas grave, que ce qui compte, c’est le fond, le contenu, en l’occurrence l’information, mue de surcroît par une course de vitesse permanente.

Je serais (éventuellement) d’accord lorsqu’il s’agit d’une simple info concernant un scoop ou l’actualité, si bien sûr celle-ci a été vérifiée. C’est d’ailleurs bien pourquoi cette technique se développe, même en white hat, prétextant une diffusion tous azimuts sur des supports variés qui demandent des aménagements (cible, longueur, etc.).

Il n’empêche que cette pratique reste bannie par Google et, pour une fois, nous sommes d’accord.

En revanche, un article de fond ne peut s’en accommoder. C’est là qu’intervient la différence entre une réflexion, un billet original, personnel, argumenté, sur un sujet X ou Y, venant apporter quelque chose à la communauté, et le tout-venant soumis au résultat « algorithmesque ».

Question de point de vue sur la rédaction Web…

Vous l’aurez compris, je suis davantage pour un contenu unique, au référencement naturel et non forcé, que pour une course à l’échalote. Ou, pour paraphraser, davantage pour la qualité que pour le matraquage.

Un contenu de qualité doit être un pléonasme !

file000968573066Chaque rentrée rime souvent avec nouveauté…
Mais en termes de rédaction de contenu, une règle immuable semble prête à le rester : celle qui consiste à offrir un contenu de qualité.
Pourquoi ?
Parce que tous ceux qui se « nourrissent » sur le Web aiment en ressentir une satisfaction.

Un contenu devrait donc toujours tendre vers la qualité. Ainsi, la notion de « contenu de qualité » devrait être un pléonasme !

 

Qualitas : du latin « manière d’être »

Un contenu de qualité ? C’est un contenu utile…
D’accord, mais en réalité, au moins deux aspects se distinguent sur le Web :

(a) soit un contenu de qualité est considéré comme tel parce qu’il apporte du trafic (on recherche du chiffre, l’impact quantitatif passant avant le qualitatif au sens premier du terme) ;

(b) soit un contenu de qualité est considéré comme tel par la valeur de son information.
Les deux peuvent se retrouver parfois. Il n’en reste pas moins que tout ceci est très subjectif et dépend de nombreux paramètres qui pèsent dans la balance de vos objectifs.

Un contenu utile ? C’est un contenu qui a de l’intérêt. Lycée de Versailles d’ailleurs, on pourrait dire qu’un contenu intéressant est un contenu utile…
C’est un contenu qui va apporter quelque chose aux lecteurs. Mais pas forcément la même chose à tout le monde, ni de la même façon ; la valeur d’un contenu est à différents degrés.

Intérêt minimum : que le visiteur passe un moment agréable, sans ressentir qu’il perd son temps.

Intérêt maximum : que le visiteur reparte avec une information qu’il est content de savoir (ou qu’il savait déjà, mais qui le conforte) et/ou qui lui apportera une réflexion ou une réponse par rapport à sa propre activité et/ou, cerise sur le gâteau, une information qu’il partagera.

Nota : un contenu peut simplement faire sourire, faire rire, faire plaisir, faire réfléchir, rendre triste ou dubitatif, faire réagir, bref, toutes les réactions sont permises.

Qualités possibles pouvant caractériser un contenu :
original, informatif (du plus simple renseignement jusqu’au scoop), drôle, provocateur, explicatif, vendeur, partageur, riche d’exemples, revendicatif, analyste, bien écrit…

Dans ce flux continu et exponentiel d’informations venant grossir le Web chaque jour, qu’est-ce qui fait la différence d’un article par rapport à un autre ?
C’est justement la qualité, c’est-à-dire la valeur de son intérêt.

Or, ici, SEUL le visiteur-lecteur peut en juger, en ce qu’il conviendra à la fin de sa lecture que l’article lui aura apporté quelque chose.

Ne pas perdre son temps, apprendre, s’informer, se renseigner, savoir, réfléchir, argumenter, se former, jouer, acheter, rencontrer…, des millions d’internautes surfent pour des raisons diverses, à la recherche de données qui les satisferont.

Il peut s’agir d’une seule phrase qui sera venue apporter de l’eau au moulin d’une réflexion, ou bien d’un lien renvoyant à un contenu « miraculeux » (= encore plus intéressant).

La notion de valeur est donc très subjective.
Autant dire que si l’on souhaite apporter quelque chose aux futurs récepteurs, l’émetteur (le rédacteur) doit savoir à qui il s’adresse…

file0001513888393Cible à prendre au sérieux

Le rédacteur ne doit jamais oublier qu’il n’est pas seul au monde, qu’il écrit toujours pour autrui et qu’il doit avoir cet « autre » à l’esprit du début à la fin de sa rédaction.

Devant se le représenter (ou en tout cas en avoir une idée), il est donc impératif que chaque phrase qu’il tape soit sous-tendue par une capacité à se mettre à la place de l’autre. Empathie et psychologie sont par conséquent de rigueur, en plus du fait de maîtriser à la fois son sujet, sa façon d’écrire et les règles de la langue utilisée. Il s’agit de faire comme si le rédacteur était lui-même lecteur : « Qu’est-ce que j’aimerais lire ? »

Mais en dehors du champ marketing – où les vendeurs d’un produit connaissent en général assez bien le profil de leur clientèle habituelle ou de celle qu’ils visent –, définir une cible peut se révéler difficile.

En effet, on peut écrire pour plusieurs profils différents, le spectre étant très large, allant de pour tout le monde à pour soi. Les blogs personnels par exemple montrent souvent un journal intime plein d’autosatisfaction, centré sur la vie de son auteur : on écrit alors pour le plaisir.

Entre ces deux extrêmes, on sait que selon le thème abordé, le profil des lecteurs qui passeront par là sera plus ou moins le même ; on parle alors de « communauté » de « famille », de « tribu ».

Mais il peut aussi y avoir deux ou trois profils de cibles différents dans un même lectorat, ce qui peut parfois rendre la rédaction plus complexe.

Et quand bien même on fait ce qu’il faut, on ne maîtrise ni son lecteur ni sa réaction au moment où il découvre un contenu, quelle que soit la forme de ce dernier. Une chose est sûre : on écrit parce que l’on a envie ou besoin de transmettre, de partager une information.

Dans cette démarche, on respecte l’autre. Si on le respecte, alors le contenu offert doit être de qualité ; d’où la nature potentiellement pléonasmique de la formule citée en titre.

Pourquoi offrir un contenu de qualité ?

  • Parce qu’un contenu « vide » ne sert à rien, n’apporte rien intellectuellement : il pollue la toile, prend de la place inutilement, encombrant au passage des datacenters déjà en surchauffe et écologiquement discutables pour la planète.
  • Parce qu’un contenu pauvre est contre-productif.
  • Pour l’information.
  • Parce que la médiocrité dessert à la fois les humains et le développement de la société.
  • Parce que le but est quand même de satisfaire ceux qui tomberont sur votre contenu.
  • Parce qu’il peut finir par être bien référencé.
  • Parce que son impact rejaillit aussi sur l’image de son auteur.

Nature et destin d’un contenu de qualité

La notion de « qualité » est ambiguë

Qui peut qualifier un contenu si ce n’est celui qui en aura retiré quelque chose de positif ?

Si vous rédigez un contenu que vous considérez comme de qualité (selon votre propre définition de la chose), par exemple une longue réflexion sur un sujet pointu, celle-ci sera peut-être lue par seulement deux ou trois personnes soit parce que votre blog n’est pas connu, donc peu fréquenté, soit parce que le référencement de votre article sera resté comment dire… intimiste (ou au bord de l’autoroute de l’information si vous préférez).
Or, votre article peut très bien avoir une seconde vie : trois mois, un an, voire deux ans plus

tard, alors qu’un internaute passe par là et l’apprécie, le voilà qui le remet sur le tapis en en parlant, en le partageant. Un article qui dormait au fin fond de la toile peut très bien connaître un buzz en décalage avec la date de sa parution.

Inversement, un contenu sans plus de qualité que l’information brute qu’il véhicule pour vendre un produit ou un service, peut très bien exploser en termes de nombre de lectures et de buzz, puis être aussitôt oublié (un clou chasse l’autre…) et terminer au cimetière des éphémères.

C’est en fait son « buzz » qui aura marqué mais pas forcément la qualité intrinsèque de son contenu (en général assez pauvre en matière de marketing publicitaire d’ailleurs).

C’est ce qui fait la « magie » d’Internet, et surtout son grand mystère. On voit bien ici que, même si l’on essaie de tout calculer, la vie et le destin d’un contenu restent aléatoires. S’il y avait une recette pour séduire les algorithmes de Google, cela se saurait. Mais…

Panda traque le contenu de qualité par le bon bout

La définition originelle de « qualité » a été dévoyée par l’appel de la technique et les algorithmes mis en place par les moteurs de recherche. Le mot juste qui prévalait autrefois pour magnifier une prose a perdu de son intérêt, remplacé par le mot-clé qui sera repéré…

Ainsi, bien rédiger tout en utilisant les mots-clés ad hoc – pas forcément les plus jolis ou adaptés au style – servant un hypothétique SEO, et tout en pensant à ses futurs lecteurs, est un équilibre sur trois axes assez rare à trouver. (J’ai expliqué l’an passé ce que je pensais sur la question du contenu et du SEO).

La plupart des référenceurs n’ont pas la même vision du terme « qualité » en ce qui concerne le contenu web : les objectifs ont changé et jusqu’à il y a peu (la tendance est heureusement à nouveau en train de changer), seuls les liens pointant vers le site, action appelée linkbaiting (la pêche aux liens) étaient encensés et recherchés au détriment du fond, de même que le backlinking (liens retour) et le netlinking (échanges ou achats de liens hypertextes, et pêche aux backlinks…) ; c’est l’aspect (b) de mon premier paragraphe.

En réalité, tout dépend de ce que vous souhaitez faire de votre contenu

S’il est voué au marketing et au buzz, alors l’approche du référencement sera privilégiée, peu importe si le contenu est pauvre.

Si votre démarche est celle d’une réflexion plus longue, sans enjeux économiques au bout, et à destination d’un groupe de lecteurs avertis, alors l’approche privilégiera une rédaction classique, centrée sur un sujet fourni et bien écrit (de manière naturelle).

Selon les objectifs de celui qui écrit, un contenu ne sera pas travaillé de la même manière, même si le but commun est quand même d’être lu.

Comme la célèbre phrase lancée au Capitaine Haddock « dormez-vous la barbe en dessous ou au-dessus de la couverture ? », même si on a confiance dans l’intérêt de son sujet pour le lecteur, la question essentielle reste : dois-je rédiger pour plaire aux internautes ou pour plaire aux moteurs de recherche ? À vous de choisir la réponse pour pallier ce dilemme.

Conclusion

Vous l’avez compris, quelles que soient les interfaces, quels que soient les supports (numériques ou non) utilisés pour transmettre une information (donnée, actualité, publicité, réflexion nourrie, etc.), la valeur de l’information véhiculée est déterminée par celui qui le reçoit. Vous aurez beau faire votre maximum, dès publication, l’impact est quelque chose qui vous échappe.

Autrement dit, on ne peut pas vraiment affirmer qu’un contenu de qualité soit un pléonasme avant qu’il n’ait satisfait au moins un lecteur… C’est lui qui juge. Un contenu doit peut-être apporter un RSI, mais au bout, c’est l’internaute le vrai roi qui tranche…

Cela dit, essayer de faire en sorte qu’un contenu de qualité soit un pléonasme à chaque fois est un bel objectif !